Publié le : 10 mai 20236 mins de lecture
Les travaux d’isolation thermique et phonique permettent de retenir la chaleur chez vous et d’économiser de l’énergie. Ils transitent par plusieurs techniques dont le bardage qui protège votre extérieur contre les intempéries : pluie, gel ou soleil. Pour la mise en place de cette solution, il est important de se renseigner et de respecter certaines étapes importantes. Découvrez dans ce guide, quelques conseils utiles pour recouvrir efficacement votre mur.
- 1. Bien choisir son type de bardage
- Le bardage en bois
- Le bardage en PVC et l’option du métal
- Le bardage en pierre et en composite
- 2. Faire appel à un professionnel
- 3. Bénéficier d’aides pour un bardage extérieur
- Le crédit d’impôt pour la transition énergétique
- La prime coup de pouce isolation
- Les aides des collectivités locales
1. Bien choisir son type de bardage
Il est nécessaire de bien choisir son type de bardage, car l’efficacité de votre pare-pluie en dépend énormément. Sur le marché, vous avez plusieurs possibilités et vous pouvez demander conseil aux professionnels pour réaliser vos travaux d’isolation extérieure.
Le bardage en bois
Le bardage en bois permet de donner une finition naturelle à votre extérieur, ainsi qu’un aspect chaleureux. C’est la solution la plus utilisée et elle se décline en clins, panneaux ou bardeaux. Vous avez la possibilité de choisir la composition du bois : massif, contrecollé et d’autres dérivés. Son installation nécessite la pose d’un pare-pluie et cette solution est plutôt durable dans le temps.
Le bardage en PVC et l’option du métal
Le bardage en PVC est une imitation du bois dotée d’une surface lisse ou veinée. Il est apprécié pour sa robustesse et peut être très économique. Celui en métal est fabriqué dans de l’acier galvanisé, grâce à des tôles nervurées. Il est beaucoup plus utilisé pour les bâtiments industriels et répond surtout à leurs normes architecturales.
Le bardage en pierre et en composite
La pierre fait partie des matériaux les plus utilisés en bardage, mais elle est aussi l’option la plus coûteuse. Sa mise en place nécessite beaucoup de techniques compte tenu de son poids. Même si elle est rare, elle peut être très esthétique sur la façade de votre maison. Le composite est un mélange de ciment et de béton ou de terre cuite. Il imite à la perfection le bois. Par souci écologique et pour bénéficier des aides de l’État, il est recommandé de se tourner vers les éléments naturels. Le bois et la pierre sont donc des alternatives parfaites pour vous.
Dans le même thème : Refaire sa terrasse en bois : Nos conseils de pro
2. Faire appel à un professionnel
La pose d’un bardage est une activité complexe qui n’est pas à la portée d’un simple bricoleur. Elle passe par plusieurs étapes dont l’installation de tasseaux, de profité anti-rongeur et des finitions pour faire tenir les matériaux. Pour que les activités puissent bien se dérouler, vous devez faire appel à un expert en bâtiment ou à un bureau d’études en bardage. Les professionnels disposent des outils nécessaires pour mieux étudier les murs extérieurs et décider des isolants que vous devez choisir, ainsi que des techniques de pose non contraignantes. En effet, ils vous donnent des informations sur la qualité des matériaux pour la performance énergétique de votre maison. Leur équipe réalise vos travaux suivant les exigences de chaque matériau. Faites la prospection pour trouver le meilleur expert sur le marché et ayant les bonnes références. Prenez ensuite rendez-vous afin d’obtenir un devis sur mesure selon vos besoins.
À explorer aussi : Réhabilitation de batiments grâce à l'habillage de façade
3. Bénéficier d’aides pour un bardage extérieur
Le coût d’un bardage extérieur est généralement élevé. En effet, vous devez prendre en compte le prix des isolants. En fonction du prestataire choisi, vous devez prévoir également un coût d’installation. Ce prix peut augmenter en fonction du type d’isolant choisi pour préserver la chaleur. Il existe certaines plateformes en ligne qui permettent de simuler le budget total dont vous aurez besoin pour faire aboutir votre projet. Si le montant dépasse votre capacité financière, vous avez la possibilité de demander des aides pour rénover votre demeure.
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique
C’est un prêt qui dépend du type de travaux que vous avez réalisés et qui n’excède pas 75% de la valeur acquittée par le propriétaire. Si vous vivez seul, le montant maximal dont vous pouvez bénéficier est de 2400 euros. Il peut doubler en fonction du nombre de personnes vivant sous votre toit.
La prime coup de pouce isolation
Elle vous permet de payer les dépenses liées aux travaux ou pour effectuer un changement de chauffage par exemple. Pour en bénéficier, vous devez utiliser les services d’un expert reconnu garant de l’environnement ou RGE. Le montant dont vous bénéficiez dépend des types de travaux.
Les aides des collectivités locales
Ce sont des subventions qui sont reversées pour accompagner les différentes actions en faveur de l’économie d’énergie. Elles sont régies par les collectivités territoriales et octroyées aux ménages sous formes de chèques énergies ou éco-chèques. Outre ces deux aides, vous pouvez recourir aux aides de l’ANAH, à l’éco prêt à taux zéro ou au taux de TVA réduit de 5,5. La condition générale pour bénéficier de l’un de ces accompagnements est d’avoir un isolant sous bardage d’une résistance thermique de 3,7 m2.k/W au moins.